A faire passer ! Le livre « Ne me dites plus jamais bon courage ! » m’a été recommandé comme lecture de vacances et c’est à mon tour d’en faire autant. Surtout qu’on me le réclame déjà. De son nom entier « Ne me dites plus jamais bon courage ! lexique anti-déprime à usage immédiat des français », cet ouvrage de Philippe Bloch fait du bien à celui qui le lit. Il trouvera facilement sa place sur une serviette de plage entre deux baignades ou sur une table de chevet pour s’endormir sur une note positive.
Parce qu’il s’est donné pour mission de nous faire réfléchir sur notre façon de voir le monde à travers les mots que nous employons, ce lexique se penche sur nos habitudes typiquement françaises, celles de tout un pays réputé pour son pessimisme et sa grande consommation d’antidépresseurs. Là où on a coutume d’entendre « bon courage ! » ou « Fais attention » pour commencer la journée. Pourquoi ne pas se souhaiter tout simplement « bonne journée » ?
Bonnes résolutions de la rentrée
Et les expressions qui polluent le quotidien sont nombreuses, entre « vivement la retraite ! », « c’était mieux avant » ou le « ce sera tout ? » de la boulangère… Elles reflètent bien notre vision du monde. A nous entendre toute la journée, l’optimisme, la prise d’initiatives ou l’empathie n’en feraient plus partie. Et pourtant, ils pourraient bien nous être utiles ! Rien que pour rendre notre quotidien plus réjouissant ou, soyons enthousiaste, pour nous amener le succès.
Car, derrière ces mots se cachent nos pensées profondes. A travers les exemples distillés dans ce livre, chacun peut s’interroger sur leurs fondements et les comparer aux usages en place dans les autres pays. Ce guide anti-déprime mérite sa place dans votre valise ou dans votre sac, histoire de remettre un peu en cause nos modes de fonctionnement, de réhabiliter l’optimisme et d’aborder le retour de vacances sur les meilleures bases.